Balistiq la preuve par neuf…

Le 29 août, Balistiq a lancé sa neuvième saison radiophonique

Nouvelle rentrée pour Balistiq qui a trouvé son rythme de croisière. La grille des programmes est à peine botoxée, c’est dire si ses émissions ont trouvé leur public. (Re)découverte d’une petite antenne qui monte, qui monte.

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Trop de changement peut nuire. Partant de ce principe, l’association Yes We Can Can qui préside aux destinées de la radio Balistiq n’a guère modifié sa grille de rentrée. C’est tout juste si Benoît Tissier, son responsable administratif, convient avoir glissé la nouvelle « Minute Élastique » (lire cicontre) dans la prog et « déplacé quelques émissions ». Pour le reste, dans le sillage de l’incontournable « Balistiq Café » quasi quotidien (du lundi au jeudi, à 19h et en rediffusion sous forme de pastilles expresso de 13h à 14h), la radio associative castelroussine ne privilégiera aucun programme plus qu’un autre.

« Toutes les émissions sont importantes, commente Benoît. On a simplement voulu renforcer la cohérence dans la grille de 18h à 22h. » Le point fort de Balistiq qui s’appuie plus que jamais sur ses piliers : « Être une tribune de la vie associative et culturelle ; un passeur de musiques « différentes » ; une radio qui propose également des ateliers pour les enfants. Notre quatrième pilier, c’est aussi la formation de gens aux métiers de la radio. » Ce qui ne va pas sans quelques désagréments quand les oisillons quittent le nid berrichon. « Anne nous a quitté en 2015 pour rejoindre le réseau Radio France ; Dimitri partira à la fin du mois. Nous formons, mais comme nous n’avons pas beaucoup d’argent, nous devons laisser partir les jeunes formés à Balistiq » regrette Benoît Tissier.

Nouveauté : la Minute Élastique

La rentrée officielle de Balistiq, c’était donc le 29 août dernier avec l’apparition d’une nouvelle émission dans la grille : « La Minute Élastique ». Une minute d’une heure, en fait, à base de chansons françaises articulées autour d’une thématique d’actualité. Au micro, l’incontournable Rachel, l’une des voix de Balistiq au même titre que les récurrents Bérenger, Dimitri ou Benoît. À découvrir les dimanches de 18h à 19h…

Le relais Éric Defaix, nouveau président de Yes We Can Can depuis le printemps, ne se laisse pourtant pas abattre. Balistiq déborde de projets pour poursuivre son développement et lorgne avec avidité sur l’arrivée de la radio numérique terrestre (RNT) qui devrait favoriser l’élargissement de la diffusion aux autres grandes villes de l’Indre. D’ici-là, l’antenne de Balistiq pourrait produire de nouvelles thématiques encore trop survolées. Benoît : « Nous aimerions une matinale de 6h à 9h, c’est le fer de lance d’une radio, mais nous manquons de moyens humains. La libre antenne, ça nous arrive, mais elle est contrôlée pour éviter tout débordement. Il faut adhérer à l’association… »

5Les adhérents, justement, sont aujourd’hui plus de 80 et parmi eux, une soixantaine interviennent à l’antenne. Autre statistique flatteuse pour l’asso, le nombre de titres dans sa playlist : 25 000 ! « Il faut que les titres correspondent à la couleur de la radio. Un morceau de hip-hop reviendra tous les 19 jours ; du jazz attendra 22 jours. Nous fixons les écarts de rotation. Un titre français ne passera pas plus d’une fois par jour… » De quoi satisfaire les oreilles les plus sensibles encore peu habituées aux directs délocalisés. « C’est l’un de nos objectifs cette année : extérioriser la radio en signant des partenariats avec des événements culturels locaux. Cela pose encore quelques petits soucis techniques et humains, mais il devrait y en avoir de plus en plus » conclut Benoît.

Monopsone l’indé lance la saison

5-2« London Calling », parmi les émissions phares de Balistiq, a depuis longtemps trouvé sa place dans la grille des programmes en se revendiquant ouvertement « sans additif ni trucages ». Référence à l’essence même des pépites rock – indépendant de préférence -, distillées à l’antenne chaque mardi soir (21h-22h) par Nicolas Gorre, Keyvin Rolland, Fix de Caire, Mathieu Hautin, Sven Delon et Stéphane Merveille. C’est donc à la fine équipe de « London Calling » que Balistiq a confié les clés du camion pour organiser le concert de rentrée. Pas un simple show case, mais du « gros concert » promet Stéphane Merveille. Le tout pour mettre en lumière le label manceau Monopsone que nombre d’artistes locaux abreuvent régulièrement en EP (de l’Anglais, Extented Play). Samedi 17 septembre (20h), une date à retenir au 9 Cube, d’autant que les organisateurs vont la jouer généreux. « Pour chaque entrée payante, le label offrira au spectateur un album CD choisi dans le catalogue Monopsone. » Fort d’une quarantaine de références, le label ne vient donc pas les mains vides et laissera à Air Wave, A Movement Of Return, Nezumi (& Fox) et Supercilious le soin de pousser le son à fond.
www.monopsone.com

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