BB Cuir, l’art de la maroquinerie

Formée dans l’univers du luxe, Élisabeth Belardat a pris son envol

par Bénédicte Piquet

Au terme d’un long processus de reconversion, Élisabeth Belardat est allée au bout de son rêve artisanal.

Vingt huit années passées chez Louis Vuitton n’auront pas eu raison de ses ambitions. Élisabeth Belardat se voyait artisan d’art dans la maroquinerie mais pour vivre sa passion jusqu’au bout, il lui a fallu patienter. Et surtout profiter au détour d’une ruelle de Brive de la rencontre avec un maroquinier. «Pour moi, ça a été un véritable déclic. J’avais l’impression de stagner dans mon travail. Je me suis dit, moi aussi, je peux le faire. Après avoir longuement échangé avec cet artisan, je me suis vraiment sentie pousser des ailes.» Élisabeth fait le choix de se mettre en disponibilité pendant deux ans. Stage à la chambre des métiers «pour approfondir mon projet», deux ans pour le peaufiner au coeur du Pôle local d’économie solidaire à Châteauroux, et enfin, en 2016, l’ouverture de son atelier avec un espace boutique à Diors, BB Cuir, en tant qu’auto-entrepreneure.

Pour faire connaître ses produits qu’elle peut faire sur mesure, Élisabeth court les salons d’artisans, les marchés traditionnels (le 1er mai à Diors, le 27 mai à Hang’Arts à Châteauroux) ou démarche les comités d’entreprise pour présenter ses collections de maroquineries (trousse, bourse, sac, ceinture). Le tout finit par l’installer dans le paysage artisanal local où elle ne cesse d’ailleurs d’innover. Ainsi s’est-elle lancée dans la fabrication de sac bimatière réversibles en cuir et tissu, et toujours avec cette volonté de ne travailler que des cuirs nobles. La vente à domicile sera la prochaine étape de son développement. BB Cuir où l’épanouissement d’une femme qui est allée au bout de ses envies.

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