Julien Lacou en initiales

L’auteur compositeur interprète sort un album sous le seul nom de JL

par Nicolas Tavarès

Julien Lacou, ex-Zodiane, se décline désormais en deux lettres et offre un premier album : « Question d’Origine ».

Au début était « New Generation », « J’avais 11 ans. » Puis il y a eu « Wanted » avec lequel Julien Lacou, à la basse, reprend Trust, Oasis ou Cantat. « Et j’ai rencontré Jo Ziako. Il avait des textes, moi des mélodies. Ça a donné « Zodiane »… » Julien Lacou déroule le fil de son histoire musicale jusqu’à ce « Question d’Origine », premier CD sortit au printemps sous le nom de JL. Un aboutissement mâtiné de « rock, folk, celtique. » Un mélange des genres sur la galette, « mais différent en concert où le groupe est beaucoup plus festif. » « Question d’origine », également titre phare, n’est pas lancé en l’air. C’est bien tout Julien qui y est raconté. Ses rencontres ou ses inspirations, avec Maanan crédité sur le titre au côté de Stéphane Lacou, le père, qui lui a mis le pied à l’étrier avec son groupe « Parfum de Blues » que Julien suivait tout petit. Il y a la longue parenthèse avec Zodiane qui, quelque part, se prolonge. Anthony Guérin (clavier) est toujours de l’aventure JL quand Fabrice Fontanillas a posé sa basse sur l’enregistrement. Et Julien tient à mettre en avant ce qu’est aussi et surtout JL : un combo où chacun trouve sa place. Sa compagne Céline Poggioli (sax, mélodica, choeurs), Steeven Laurier (batterie), Lahouari Bouregaya (basse) et Jérôme Malbrunot (guitare).

Dans la vie de tous les jours, Julien Lacou est un travailleur social. « La musique est donc une bulle d’oxygène. » Un moyen aussi de rattraper les instants perdus comme sur « Pas le temps » où il admet ne pas avoir fait suffisamment attention « à ceux qui (m)’entourent. Je suis passé à côte de certaines choses à cause de mon travail. » C’est ce titre qui a servi de support au clip tourné par Maxime Dollo. « Pour lui, « Pas le Temps » était une évidence. On avait lancé une annonce pour avoir des figurants. Près de 90 personnes sont venues, c’était génial. » L’album, Julien Lacou et sa bande souhaitent le faire vivre pendant un an avant de puiser dans son studio de quoi réaliser un nouvel opus où son ami Anthony Breuillaud distillera quelques précieux conseils comme sur « Question d’Origine ».

Quant à toi, lecteur, qui l’a peut-être manqué au 9 Cube en mai dernier avec « Octavie » en première partie, – « un groupe avec lequel je joue également » -, JL t’offre des sessions de rattrapage. Lors de la fête de la musique, place Monestier à Châteauroux le 21 juin, au « Festiv’été » d’Argenton (le 29), ou au V&B de Châteauroux (5 juillet)…

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