Label et le bar disquaire

Le Bruit qui Tourne appose désormais sa marque sur le vinyle

par Nicolas Tavarès

LBQT quatre lettres synonymes de bastion de la musique indépendante à Châteauroux. Aujourd’hui, c’est même devenu un label.

Scène désormais reconnue dans le milieu de la musique indépendante, et pas seulement dans la grande région, le Bruit qui Tourne, jeune bar disquaire de Châteauroux, vient d’ajouter une corde à son arc. Depuis son ouverture, LBQT, c’était concerts, release party (lancements d’albums) ou showcases de styles qu’on ne trouvait pas forcément ailleurs. Mais le projet final est encore loin d’être abouti. L’annonce de la création d’un label vient aujourd’hui donner plus de consistance au projet. «La synthèse finale du LBQT n’arrivera que dans un an ou deux. Tout ne peut pas se faire d’un coup. Avec Rémy (Leguillon) nous avons toujours voulu promouvoir le rock, le hip-hop et l’électro», rappelle Bérenger Trompesance. Devenir un coproducteur pour les jeunes artistes était une évidence. «Ça nous trottait dans la tête avant même l’ouverture. Nous avons toujours proposé une programmation originale avec la volonté de mettre en avant des artistes qui ne l’étaient pas.» Restait à trouver l’élément déclencheur. Les Limougeauds de Dirty Rodéo et leur rock stoner ont été celui-là. «On a vraiment eu plaisir à travailler ensemble. Ça lance notre label, ça nous motive pour la suite et surtout, ça nous rassure.»

Quatre labels en coproduction

En l’espèce, si LBQT a vocation à permettre aux artistes de disposer d’un soutien en communication, en réseautage pour se produire ou répéter, en esthétisme également, le label a cette fois-ci permis une avance sur trésorerie à Dirty Rodéo en pré-achetant une stock de vinyles. « »LBQT » se retrouvera au côté de « Under Sound », « Brigante Records » et « En soirée je danse pas« , les autres labels qui nous produisent» détaillent Paul et Alex, les Dirty Rodéo. «Depuis le début, nous avons toujours eu envie de ne faire que de la musique. Ça passait forcément par de la coproduction avec des gens qui nous ressemblent, des passionnés avec qui on pouvait se comprendre.» En deux ans d’existence, Dirty Rodéo, c’est déjà plus de 90 dates en France, Italie ou Belgique. Et la volonté affichée de franchir un cap : «Alors nous avons travaillé sur un EP un peu plus long que les autres qui sortira en vinyle (deux éditions), CD et K7. Et nous reviendrons au Bruit qui Tourne le 21 décembre pour une release party.» Avis aux amateurs, le label LBQT sera officiellement lancé !

Rechercher
X