Le monde sensible de Ziako

Inspiré par les rencontres humaines au gré des hasards de la vie

Le chanteur-poète baroudeur nous amène un petit morceau de son univers et de ses rencontres à chaque concert.

Ziako, alias Johann, a baigné tout petit dans l’univers de son père entraîneur de boxe. « Ce sport m’a fourni une rigueur et de vraies belles valeurs (Jo a été vice-champion de France de boxe anglaise). Je suis fier de ce parcours qui m’a construit. »

C’est pourtant son grand-père, batteur de bals, qui lui a donné le goût de la musique. Il a commencé la guitare à l’âge de 12 ans, en autodidacte. « Aujourd’hui j’ai vraiment envie de me laisser porter vers la chanson et l’écriture. Dans les mots, j’entends tout de suite la musique. Après c’est retravaillé bien sûr. Il y a de telles émotions quand les gens chantent tes chansons, qu’ils les connaissent par cœur ! C’est trop fort. »

Plein de délicatesse et de pudeur, Ziako égrène ses chansons et distille ses rythmiques folk au gré des scènes depuis 2008, devant un public qui ressort le cœur chargé de couleurs et d’émotions.

Ses textes portent sur les rencontres humaines, les moments de grâce ou les coups de gueule. Ce sont les belles histoires d’une vie, qui encouragent à être curieux et à bafouer ses peurs. En un mot, vivre pleinement. De belles rencontres musicales ont également très vite transformé la formule solo de Ziako en duo. Différents musiciens se sont succédés jusqu’en 2010. « Et puis avec Séverin Valière, bassiste et multi-instrumentiste, on s’est rencontré lors d’un festival à Blois, et ça a tout de suite bien fonctionné. »

La soirée du 17 juin à l’Asphodèle a pu voir également pléthore d’invités : Jean-Charles Bavouzet, contrebasse ; Thierry Lieutaud, saxophones ; Jérémie Boucher, percussions et Julien Lacou, guitare (tous deux clin d’oeil à la formation musicale qui a porté Johann pendant 10 ans : Zodiane) dans un bel habillage scénique créé par Jack Verdier et Lauriane Rambault…

« Paul Éluard disait : « Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous ». J’y crois profondément. Si ça doit se faire, ça se fera. Le but de la vie c’est ça : se lever tous les matins et être content d’être là. Simplement. »

Ziako [Le N’Igloo]
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