Dans l’univers de Baboust

Le Blizzard Festival offrira un écho à ce jeune artiste castelroussin

par Nicolas Tavarès

Un logiciel, des envies de découvertes électroniques mâtinées de sonorités jazz, voilà Baboust. À découvrir en live.

Baboust, son nom de scène, Bastien Griat n’a pas eu à aller très loin pour le trouver : «C’est le surnom de ma mère, j’ai trouvé ça sympa.» Et voilà comment l’étudiant au conservatoire de musique de Châteauroux, saxophoniste aperçu au sein de l’Orchestre-Qui-N’Existe-Pas, a décidé de se frotter au public sous ce patronyme. Le 2 février prochain, c’est à lui que les organisateurs du 4e Blizzard Festival de Châteauroux ont même confié le warmup de leur soirée. Le grand public amateur d’électro pourra alors découvrir l’univers de Bastien fait «d’ambient électronique avec du jazz même si ce n’est pas ce qu’on entend le plus… Mais pour le Blizzard, je vais construire un live set d’une heure tiré de mon premier album « Sagittarius A »». Il est à l’écoute (et à la vente) sur Bandcamp où Bastien a également posé « Chloé ». Les premières pierres d’une production maison qui s’appuie sur le logiciel Ableton Live que lui avait vivement conseillé son pote Toms Barassin alias OP.KU. «Au début, j’ai un peu galéré. Il m’a fallu trouver un style», avoue Bastien. Débuts dans la musique assistée par ordinateur il y a 5 ans

Live set à pas feutrés l’année dernière (par deux fois au Bruit qui Tourne). Baboust prend son temps, mais s’impose peu à peu. La scène du Blizzard sera son premier gros concert qu’il aborde «avec l’objectif de (me) faire connaître. Si en plus je peux en profiter pour prendre de l’expérience et avoir des conseils des artistes qui joueront après moi. Je n’ai pas encore trouvé ma patte. Je travaille sur un nouvel album et je recherche quelque chose de plus personnel.» Quelques vidéos postées sur Youtube laissent entendre que Baboust est prêt à aller loin dans l’expérimentation musicale. Ce n’est pas une paire de tongs qui dira le contraire.

À 20 ans et encore au moins trois ans d’études de musique – «pour enseigner ou être intermittent» -, Baboust ne se fixe pour l’heure aucune limite. Né dans une famille de musiciens (papa chante, son aîné, Föze, fait dans le rock indépendant, son frère jumeau est batteur), Bastien creuse son sillon et réfléchit à la création d’un label : «On envisage ça avec Föze, Toms et mon père pour essayer à la fois d’en vivre mais surtout développer des projets de musique électro.» Le sien est prêt à braver le froid du Blizzard. À juger sur pièce.

Blizzard Festival à Châteauroux, les 1er et 2 février
Facebook : Baboust
Site de Baboust

Rechercher
X