Né en confinement

Vous ne connaissez pas Nag n’ The Brewer ? Ça ne durera pas…

par Nicolas Tavarès

Molly Jones et Maxime Descoutures forment Nag n’ The Brewer. Attention pépite.

Le chant et la bière sont l’alpha et l’oméga du Gallois. Ça fait trop cliché pour vous? Sans doute un peu, mais quand vous aurez écouté Nag n’ The Brewer, vous serez confortés dans l’idée que le Pays de Galles, la bière et le chant se marient à merveille. Nag, c’est Maxime Descoutures, 27 ans, intermittent du spectacle installé à Vendœuvres. The Brewer, c’est Molly Jones, 22 ans, galloise de naissance, berrichonne d’adoption, fille de Hannah et Anthony Jones, les patrons de la Brasserie du Luma à Orsennes où la jeune femme assure la production maison. Lorsqu’elle s’ennuie, comme ce fut le cas lors du premier confinement, Molly se filme en train de chanter et poste ses vidéos. Quand son ami Maxime – «on se connaît depuis que j’ai 15 ans» détaille Molly -, découvre les reprises, il se dit qu’il y a un truc à faire.

«À l’été, on a commencé à jouer ensemble dans le jardin» raconte Molly qui ne s’attendait pas à ce qu’un vrai projet naisse de leur rencontre. Une guitare et une voix se sont pourtant trouvées autour d’influences folk et bluegrass. Molly en revendique bien d’autres: The Specials, les Sex Pistols. Une culture britannique dans laquelle elle a baigné. Et puis surtout, la tessiture de sa voix l’a conduite vers l’évidence du registre : «Dolly Parton, Amy Winehouse ou des reprises de mecs!» Nag n’ The Brewer va donc se distinguer en lâchant trois covers désormais gravées dans le marbre par Yannick Cluseau qui leur ouvre les portes de son studio. « Hurt » de Johnny Cash, « Jimmy » de Moriarty et « Someone you loved » de Lewis Capaldi posent les jalons. Sur leur page Facebook d’autres reprises s’alignent, mais Maxime insiste: «On ne veut pas être catalogué duo de covers, on cherche vraiment à s’éloigner de ça. Des compositions sont en route. Trois sont déjà écrites.» «Deux et demi, rectifie Molly. L’objectif c’est de faire rapidement un album.»

Avec son EP trois titres, Nag n’ The Brewer a pu donner du grain à moudre à toutes les plateformes de streaming. Mais le duo en veut plus. Maxime: «Ces trois titres, c’était un test pour voir où on pouvait aller se chercher, pour nous guider pour nos compos. » Molly: «Je savais quel était mon style. Ma voix me poussait vers quelque chose de country. Maintenant on a hâte de faire des concerts. Et en duo parce que je ne sais pas jouer de la guitare et Maxime ne sait pas chanter. Mais j’ai peur. Quand ça va arriver, je vais être une vraie pile électrique.»

Depuis la fin de l’hiver, entre deux sessions de travail, Max et Molly se sont lancés dans la quête de dates. Nag n’ The Brewer est un duo prometteur. Et ça n’est absolument pas un cliché.

Nag n’ The Brewer
Facebook : Nag n’ The Brewer

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