Une montée en gamme

À deux ans de la finale de la Coupe de France, le Rallye de l’Indre s’étoffe

par Nicolas Tavarès

Cette fois basé à Buzançais, le Rallye de l’Indre s’ouvre au championnat de France de Division 2. Son point culminant !

Sur la page d’accueil du site du Rallye de l’Indre (2 et 3 novembre), le décompte vous saute aux yeux. Il est fixé sur le troisième week-end d’octobre 2020 et d’ici à la finale de la Coupe de France des rallyes à Châteauroux, les secondes vont s’égrener. « L’édition 2018 du rallye de l’Indre n’est pourtant pas une répétition générale », insiste Jean Blayon, l’un des organisateurs de l’épreuve berrichonne. S’il a prévu de s’aligner au départ de la course en qualité de pilote, le recordman des finales de Coupe de France disputées (26 en 35 ans de rallye dont 3 victoires de classe) n’a eu de cesse d’oeuvrer dans l’ombre d’une épreuve qui monte en catégorie sous l’impulsion de l’ASA du Berry et de l’Écurie Berrichonne. « Nous passons en championnat de France de Division 2 et nous attendons une centaine de voitures parmi lesquelles nous espérons quelques WRC. » Les connaisseurs apprécieront, les autres aussi ! Buzançais, centre névralgique du Rallye cette année avec son parc fermé, peut également croire en la présence de Benoît Vaillant bien parti pour devenir champion de France de la catégorie à une manche de la fin et son second, Mickaël Faucher.

Avec le futur champion de France

Pour les « régionaux de l’étape », comptez sur Michel Morin ou Jean-Luc Roché pour se frotter au gratin même si le premier ne viendra qu’en dilettante, son objectif étant de revenir dans la danse en 2019 pour arracher sa qualification à… la finale de la Coupe de France 2020. Mais dans cette édition 2018 du Rallye de l’Indre, c’est aussi le grand public que les organisateurs souhaitent attirer en masse. « Cette année, nous avons préparé un prologue en nocturne le vendredi avec une spéciale de 5 km à Sougé, dévoile Jean Blayon. Et le samedi, il y aura trois spéciales dont une dite de zooning à Saint-Genou. C’est quelque chose dont les pilotes ne sont pas trop friands : une spéciale sur un circuit carré à parcourir à deux reprises. » Un gage de spectacle pour une épreuve de D2 parmi les moins chères de l’Hexagone : « Pour ne pas rebuter les pilotes à venir, l’engagement est le moins cher de toutes les manches et nous offrons le strict minimum de spéciales (130 km). » Un rallye à l’économie pour plaire à tous en somme.

Rallye de l’Indre
les 2 et 3 novembre
www.rallye-indre.com

Rechercher
X