Yamm21 veut se faire un nom

Derrière ce pseudo se cache un fan d’électro qui déborde de projets

par Nicolas Tavarès

Passionné d’électro, Michel Michelot, gérant du Laser Wars, est devenu Yamm Twenty One. Un compositeur qui développe sa communauté.

Né Michel Ange Yves Michelot un 21, Yamm Twenty One – son pseudo sur les réseaux et les plateformes de streaming – n’a pas eu à chercher bien loin pour s’offrir un « nom d’artiste ». Depuis octobre dernier et un nouveau confinement qui l’a forcé à baisser provisoirement le rideau du Laser Wars à Châteauroux, Michel, pardon Yamm21, a versé dans l’électro. De « Come with me » mis en ligne à l’automne jusqu’à « Excited Mood » tombé mi janvier, cinq morceaux ont mis en lumière son travail inclassable : «Des styles, en électro, il doit y en avoir près de 200, commente-t-il. Alors pourquoi s’attacher à un seul en particulier ?» Électro chill, cyberpunk, jungle ou transe melodic, Michel se balade au gré de ses humeurs et des performances de ses logiciels. Avec une petite idée en tête : «Si j’arrive, dans un premier temps, à gagner de quoi financer mon matériel, ce sera déjà ça. Après, si ça me permet de basculer professionnellement, je ne m’en priverai pas.»

À 46 ans, Michel n’est pas tombé de la dernière pluie électro. «J’ai commencé à 12-13 ans avec un Amiga. Puis il y a eu des phases où j’ai arrêté. La musique, je la fait pour moi. Quand je suis dedans, je ne pense plus à rien d’autre.» L’inspiration, il la trouve chez Jean-Michel Jarre, Prodigy ou The Chemical Brothers. En période de Covid, ça offre des bouffées d’oxygène salvatrices. Et justement, Michel a mis à profit les derniers mois pour se lancer un défi : participer au Berlin International Film Scoring Contest. «L’organisateur fournit un film d’animation 3D dont il faut créer l’animation musicale.» Pour le vainqueur, 500 $, des suites de logiciels «mais surtout une reconnaissance de la part de l’industrie du cinéma !» Pour tenter de sortir du lot, Yamm21 a fait fort : Plus de 50 heures de boulot où son électro a convié cuivres et violons sur 23 pistes. Le résultat n’est pas sans rappeler la bande-son de « Blade Runner », à la sauce Yamm21. Son projet n’a malheureusement pas convaincu le jury, mais Michel a continué à faire vivre ses réseaux. Distribués sur Spotify, Amazon, Napster, Soundclound, Deezer «et près de 200 plateformes dans le monde», il revendique 20 000 écoutes sur Spotify et des abonnés qui vont l’accompagner dans son ascension. Pour le suivre, c’est simple : tapez Yamm Twenty One.

Facebook : Yamm Twenty One

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