Le jeu en vaut la chandelle

Une chance au grattage, l’autre au tirage. Cet été l’Indre est ludique

par Nicolas Tavarès

Une roue de la chance pour gagner des séjours ; des tickets à gratter offrant des bons repas. Le Département de l’Indre avec le concours de l’Agence d’attractivité de l’Indre a misé sur le jeu pour lancer la saison touristique.

La Brenne est ancrée dans l’imaginaire comme le pays des 1 000 étangs. Cet été, l’Indre sera celui des 1000 séjours. Dans le cadre du plan de soutien au tourisme, le Département de l’Indre appuyé de l’Agence d’attractivité de l’Indre (A2i) a en effet voulu faire de notre territoire « the place to be ». Pour s’attirer les faveurs des vacanciers qui vont opter pour des séjours bleu blanc rouge, il a été imaginé un coup de pouce ludique, une campagne dont le lancement a été donné à l’ombre des tours du château de Valençay le 15 juin dernier.

Les charmes du département étaient déjà vantés depuis quelques jours sur le petit écran avec le nouveau spot promotionnel de Berry Province – la marque partagée par les départements de l’Indre et du Cher -, donnant ainsi le ton. Une première lame à laquelle l’Indre a apporté une touche plus personnelle en proposant de revisiter le pays de George Sand, la Champagne berrichonne, la Vallée de la Creuse, les pays de Valençay ou castelroussin… Autant de destinations qui s’offrent à vous lorsque vous vous connectez sur le site d’A2i pour faire tourner la roue de la chance virtuelle. Oui, cet été, l’Indre ne se mérite pas : il se gagne ! Tout simplement.

Grand public et héros du quotidien

Serge Descout, président du Département, n’était pas peu fier de présenter « 1 000 séjours dans l’Indre », un projet qu’il porte, car il s’agit avant tout de relance économique. «Le tourisme en est un maillon fort dans l’Indre, posait-il d’emblée. Il fallait taper vite et fort. Nous étions prêts à mettre de l’argent dans un plan audacieux (550 000€, ndlr). Le Département et l’Agence d’attractivité ont travaillé main dans la main pour cela.» Le résultat est à portée de clic : 800 séjours grand public d’une valeur de 250 € ; 200 de plus ouverts aux seuls «héros du quotidien, ces personnes qui ont oeuvré en première ligne durant la crise sanitaire…»

À cela s’ajoutent 100 000 tickets à gratter (20 000 gagnants d’un bon repas d’une valeur de 10 €) remis lors de votre passage dans un office de tourisme ou l’un des nombreux sites touristiques du département. Pour l’A2i, le temps était compté : «Elle a fait un boulot exceptionnel» insiste Christian Bodin, son président. L’agence a certes vocation à mener quatre missions de front (aide aux entreprises, santé, cadre de vie et tourisme, ndlr), mais le pôle tourisme reste essentiel. Alors comme nous avions pu aider les producteurs locaux lors du salon de l’agriculture ou du drive solidaire pendant le confinement, il fallait donner un effet levier à l’industrie touristique.»

C’est donc avec un enthousiasme non feint que Serge Descout a conclu le lancement de l’opération : «Des technocrates nous ont expliqué depuis des années que la vie économique française reposait sur six ou sept métropoles. Mais la ruralité, aujourd’hui, c’est regagner le chemin du bien-être. Et cet été, le bien-être, c’est dans l’Indre !»

1000 séjours dans l’Indre
www.indreberry.fr

Les meilleurs ambassadeurs…

«La France, c’est le Berry avec des départements autour…» Michel Denisot n’a pas endossé la paternité du propos, mais il colle tellement bien à la campagne de l’Agence d’attractivité de l’Indre (A2i) qu’il l’a volontiers repris à son compte lors du coup d’envoi de l’opération « 1000 séjours dans l’Indre ». Lui comme les Bodin’s ou les Blankass sont les parrains de l’A2i et le moins que l’on puisse dire c’est que tous prennent très à coeur leur rôle d’ambassadeur. «Il ne se passe pas une journée où on ne me parle pas de l’Indre. Pour le football, évidemment, mais aussi pour le département» poursuit Denisot. «C’est toujours un plaisir de parler de la richesse de l’Indre. Il a fallu un virus pour rouvrir des portes» note pour sa part Johan Ledoux des Blankass. «Dès que l’on peut, on essaye de parler de l’Indre, comme récemment chez l’ami Drucker» abonde Jean-Christian Fraiscinet, des Bodin’s. «Aujourd’hui, soyons inventifs chacun dans son domaine et passons du bon temps dans l’Indre.» L’invitation est lancée.

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